La Suisse est un pays rude, mais tellement magnifique. Avec quelques efforts, celui qui vient d'ailleurs peut y trouver sa place. Quelques générations suffisent même parfois pour s'intégrer. 
 

Quand nous arrivera une bonne guerre, fasse (90) qu’elle vienne le soir! Parce qu’avec les cours de répète, on a appris à tirer bourré.
 
 

Le Suisse se distingue par ses poches pleines et ses cuisses dures. Notre symbole mondial de la cuisse à nous s’appelle Didier Cuche. Et qu’une ingénue des montagnes ne viennent pas le détourner de la ligne idéale, celle qui mène à l’arrivée et au podium!

À la veille de Noël, il est bon de souligner l’œuvre de tous ces hommes d’église qui font tant pour la bonne éducation des enfants et qui savent les guider sur le chemin de l’extase spirituelle.
 

La Suisse est un pays rude et l’étranger perd souvent son naturel bonhomme dès qu’il franchit nos frontières. Aussi est-il bon, avec toute la tolérance qui nous caractérise, de lui montrer le chemin qui le ramènera chez lui.
 

À Genève, les vendeuses n’ont pas envie de travailler la nuit tombée. Mais qu’auraient-elles à faire de leurs soirées puisque leur salaire ne leur permet pas les sorties? Autant qu’elles restent bosser comme tous Suisses dignes de ce nom!

Le Suisse sait que le respect du prochain qu’il professe jusqu’au plus profond de ses banques n’est pas une valeur universelle. Les autres ont parfois des coutumes barbares. Il volent l’oeuf et le boeuf en palpant la crémière. Les violeurs étrangers, on va leur en mettre plein les urnes!

Car, oui, le Suisse a le groove et le bassin qui bouge quand il monte à l’alpage, et oui, le cor des alpes résonne dans l’esprit reggae!
 
 

Il n’y en a point comme le peuple helvète. Travailleur, intègre, respectueux des lois et des personnes. Ouvert, digne et tolérant envers les autres cultures. Pas comme certaines personnes qui envahissent notre beau pays et souillent nos trottoirs en y tendant une main douteuse.

Être Valaisan est un art de vivre, et ne le devient pas qui veut. Et tout Suisse qui se respecte regarde avec envie du côté de Riddes, Saxon ou Martigny.
 
 

Honni soit le Suisse qui ne travaille pas! Il n’est pas digne de ce pays où l’on se réveille tôt et où l’on bosse fort. Le chômeur est la lie de la société, et à la lie, nulle pitié!
 
 

Le Mondial est fini pour notre équipe nationale. Heureusement la Suisse reste présente en la personne de Sepp Blatter, qui va droit au but, reconnaît ses erreurs et reste ancré en nous comme en la terre le cep. Vive Sepp Blatter! Vive le Mondial!

Notre équipe est nationale. C’est pour ça qu’elle nous fait honneur. Qu’il est beau de voir notre aimée bannière flotter au vent des pelouses! Vive la Suisse! Vive Ottmar (même s’il n’est pas Suisse)! et Hopp Nati!
 

Alors, elle est pas fortiche, notre Suisse? Vous avez vu comme on l’a fait sortir de taule, notre Max à nous?... C’est pas de la diplomatie aux loukoums, ça, Madame!
 
 

Le port de la burqa, outre quelques considérations religieuses, peut être fort bienvenu en nos contrées. Pour la femme vieillissante, ou trop en chair, ou encore boutonneuse, la burqa est une alternative peu coûteuse comparée aux cosmétiques et autres chirurgies esthétiques.

Le Messie est revenu, et il est revenu en Suisse. Il fait des miracles sur les courts, il rend service sur service et n’essuie aucune revers. Prions le grand Federer!
 
 

Bien au chaud dans le chalet ou dans un coin du carnotzet, calés entre deux meules de gruyère et deux bouteilles de fendant, les Suisses connaissent l’amour. La vie sexuelle des Suisses est riche et colorée et n’a rien à envier à celle des Belges.

L’animal est toujours innocent. Son âme est pure si ses papiers et ses vaccins sont en règle. Et parfois, si l’animal est violent, c’est uniquement parce qu’il a faim ou qu’il a été maltraité. Mais jamais il ne volera le pain des bons Suisses. Ce n’est pas le cas de tout le monde. Suivez notre regard!

Les pauvres se croient tout permis. Ils veulent qu’on les assistent du berceau jusqu’à la vieillesse. Mais la vraie Suisse dit non à de pareilles pratiques. Vive les actions en bourse et les comptes bien garnis! À bas le deuxième pilier!
 

Les temps changent, disent les mauvaises langues... Ce n’est pas vrai. Les temps ne changent jamais quand les causes sont justes et qu’elles rapportent des intérêts conséquents. Nos banques vaincront!
 

Ernesto Bartarelli était le Che Guevara des pontons, le Zidane des petits fours, le Cousteau du smoking. Hommage à ce grand corsaire au gros porte-feuille et à la femme voyante.
 

Ils sont le sel et le piment de la politique suisse; leurs idées audacieuses nous surprennent tous les jours. Mais qui sont ces êtres rares qui portent sur leurs épaules et les rêves et les espoirs de tout un peuple? Tâchons ensemble de le découvrir!

Claude Béglé était trop beau pour la Poste. Claude Béglé était trop grand pour la Suisse. Vous pensez vous en être débarrassé, mais il reviendra. Et sa vengeance sera terrible!
 
 

L’armée suisse est la meilleure du monde! Tremblez, Ricains, Chinois et Kadhafiens en tous genres! Quand nous descendrons de nos montagnes, que nous sortirons de nos banques, armés jusqu’aux dents et motivés jusqu’à l’âme, la terre entière s’offrira à nos bras!

Le grand Valaisan au catogan n’a pas la langue dans sa poche. Rendons hommage à cet homme de lettres, cet homme politique, cet homme de musique, cet homme de tout qui n’a pas eu peur de s’asseoir sur les minarets et qui rend la droite si sympathique. Longue vie à Oskar Freysinger!

Le sommet de Copenhague est terminé depuis longtemps et la planète n’en est pas sauvée pour autant. Heureusement que, partout autour de nous, fleurissent des écologistes qui ont à coeur la sauvegarde de l’environnement, puis un jour mûrissent.

Mesrine bosserait à l’UBS et Al Capone à HSBC... Pourquoi se salir les mains quand on peut se les blanchir en même temps que l’argent ? Longue vie à Marcel Ospel !
 
 

Tournée vers l’avenir, notre patrie tout entière rêve à des lendemains qui chantent. Entonnons en choeur nos rêves et nos espoirs!
 
 

La Suisse est belle et ses habitants ouverts, courtois et travailleurs. Comment pourrait-on ne pas nous aimer?
 
 
 

Le socialisme est-il vraiment mort à Genève? Une raclée et la perte d’un siège n’est pas la fin de tout. Les vraies valeurs de gauche subsistent, même si elles sont un peu poisseuses de caviar et de vins fins. Une gerbe de roses pour Charles, Véronique et consorts.

« Allah est grand, les minarets aussi, et nous, on n’aime pas les têtes qui dépassent ! » - La Communauté des Nains de Jardin (CNJ)
 
 

La Suisse fabrique des armes, il faut la soutenir. Il en va de notre dignité de mâle sexué. Les armes sont l’apanage des hommes bien portants et il ne faut pas que la Suisse devienne un repaire de pacifistes impuissants et invertis.

Toute première chanson du Duo d’extrêmes Suisses et début d’une carrière prometteuse et nécessaire.